Né à Paris en 1964, Monch est un artiste autodidacte dont la créativité s’est éveillée tardivement après la mort de son père, un artiste et collectionneur d’art influent. Cette perte, couplée à une série d’épreuves personnelles, a déclenché une phase de repli et de réflexion pour Monch, l’amenant à surmonter les barrières inconscientes qui l’empêchaient de s’exprimer artistiquement. Dès lors, l’art est devenu pour lui une nécessité vitale, comparable à une seconde respiration.

Son travail artistique se caractérise par une exploration instinctive et sincère des questions fondamentales de l’humanité. Il cherche à révéler l’émotion primaire en capturant et transformant des éléments de la nature et de l’environnement urbain tels que racines, écorces, vieux murs et pierres. Ces éléments deviennent dans ses œuvres des visages, des formes anthropomorphiques ou des paysages expressifs. Monch utilise la paréidolie et les accidents visuels comme points de départ pour ses créations, les retravaillant pour dévoiler des images nées de son imagination.

Sa technique, qu’il qualifie de « peinture photographique » ou « photographisme », implique une composition minutieuse à la palette graphique. Il combine ses propres photographies de matières et portraits avec des interventions dessinées, jouant uniquement sur l’obscurcissement et l’éclaircissement des sources photographiques sans recourir à des matières artificielles ou filtres numériques. Cela crée une esthétique proche de la peinture, du dessin et de la gravure, brouillant les frontières entre ces médias et créant une ambiguïté volontaire qui pousse le spectateur à interroger la nature réelle de l’œuvre.

Depuis 2011, Monch expose régulièrement en France et à l’international depuis 2014. Son travail, qui allie esthétique brute et expressivité émotionnelle, vise à provoquer des réactions et à engager le spectateur dans une réflexion sur la condition humaine, tout en laissant à chacun la liberté d’interprétation.